Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Hommage à Katia BENGANA morte assassinée il y a 21 ans pour avoir refusé de porté le voile par .... des ignars (Allah yerahmek)

Publié par The Algerian Speaker sur 4 Mars 2015, 13:02pm

Catégories : #EL HOGRA (Le mepris)

Hommage à Katia BENGANA  morte assassinée il y a 21 ans pour avoir refusé de porté le voile par .... des ignars (Allah yerahmek)

Il y a 21 ans, jour pour jour, Katia Bengana, jeune lycéenne à Meftah, une petite ville dans la périphérie d’Alger, fut lâchement assassinée par des extrémistes islamistes pour avoir refusé de porter le hidjab (voile) contre sa volonté. C’était le 28 février 1994. Âgée à l’époque que de 17 ans, la jeune Katia fut surprise par son bourreau qui la tua à bout portant en plein centre-ville de Meftah, alors qu’elle sortait de son lycée pour se rendre à son domicile familial. Après avoir accompli son forfait, l’assassin sanguinaire, armé d’un fusil à canon scié, avait réussi à prendre la fuite, laissant sa proie gisant dans une mare de sang. Cette horrible scène, qui choqua plus d’un, restera à jamais gravée dans la mémoire collective des habitants de Meftah, notamment les camarades de Katia qui gardent d’elle l’image d’une résistante exemplaire. Une brave combattante contre l’obscurantisme. Car, elle avait préféré mourir pour ses idées et ses convictions que d’abdiquer devant les menaces persistantes des intégristes islamistes qui voulaient semer la terreur dans la société algérienne. Katia est morte certes, mais son sacrifice ne sera pas vain ! Elle est partie en martyre. Son combat et sa détermination resteront un exemple de bravoure, voire un symbole de la résistance des femmes démocrates ayant bravé le diktat islamiste durant la décennie noire. Néanmoins, on déplore aujourd’hui le fait qu’aucune festivité commémorative, encore moins un hommage digne de son sacrifice ne soient organisés à sa mémoire !

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